Je vous en ai déjà parlé ici, Mr T. est fan de BD. Il a découvert Astérix pendant les vacances de février chez ses papi et mamie, grâce à la collection de bande-dessinées de ma mère et à un dessin animé. Alors quand son anniversaire est arrivé, il voulait un anniversaire Astérix et rien d’ nous étions en plein préparatifs pour notre déménagement, je voulais trouver des idées simples à reprendre sur d’autres sites ou blogs… Sauf que pour un anniversaire de garçon de 5 ans, Astérix c’est pas le thème le plus fréquent ça aurait été plus simple pirates, chevaliers ou Cars quoi. J’ai donc du allumer quelques neurones et profiter que Mr T. était en vacances d’avril cette fois chez ses grands-parents, pour lui préparer son anniversaire de gaulois ! J’en ai même préparé 2 un avec la famille le jour J et un avec les copains la semaine suivante. Voici les idées en images, accompagnées de quelques explications, pour vous inspirer, si vous aussi vous avez un anniversaire Astérix à organiser pour un enfant. Le gâteau Astérix Pas d’anniversaire sans gâteau, surtout qu’un petit gaulois ça aime manger au banquet. En matière de gâteau Astérix, il y a de quoi s’inspirer sur internet. J’ai donc fait un mix de plusieurs choses qui m’avaient plu. Pour le 1er gâteau le plus élaboré, pour l’anniversaire en famille, j’ai utilisé un gâteau rond + un cake au chocolat fait maison, de la crème à la vanille genre crème dessert faite maison, de la noix de coco râpée, des colorants jaune et bleu, des biscuits genre cigarettes russes mais plus fines et longues, fourrées au chocolat ou à la fraise, de la pâte d’amande moins facile à manipuler que la pâte à sucre mais meilleure au goût, des personnages d’Astérix et un arbre Playmobil j’avais pas 3 jours pour m’amuser à les sculpter moi-même ^^. J’ai recouvert le gâteau rond de crème à la vanille. Je l’ai saupoudré de noix de coco teintée en vert avec les colorants en mettant la noix de coco et la couleur, diluée dans un peu d’eau, dans un sac de congélation en laissant un chemin au milieu. J’ai découpé un rectangle et toit dans mon cake, assemblé avec de la crème et recouvert de pâte d’amande pour faire une hutte gauloise. J’ai ensuite monté la palissade en biscuits. J’avais prévu d’en mettre des grands tout le tour mais sur 3 paquets, il y en avait 1 où tous les biscuits étaient cassés… Donc j’ai mis seulement des petits rondins » sur l’avant du gâteau. Finalement c’est pas plus mal, on voit mieux les personnages. Et voilà le gâteau Astérix pour l’anniversaire en famille. Pour l’anniversaire avec les copains, j’avais moins de temps car plus d’activités à préparer, j’ai donc fait le même gâteau mais avec de la pâte d’amande sur tout le dessus c’est moins salissant pour les enfants ! et pas de hutte gauloise. Les activités Astérix Le gâteau ne faisant pas tout, nous avons également préparé quelques décos et activité sur le thème d’Astérix. Le menhir en papier mâché Pour l’anniversaire en famille, comme Mr T. revenait le jour J de chez ses grands parents, j’avais préparé un gros menhir en papier mâché recette du papier mâché ici que j’ai laissé devant la porte d’entrée. Pour faire le menhir j’ai utilisé une assiette carton pour la base sur laquelle j’ai scotché 4 bandes de cartons en croix. Puis j’ai attaché au scotch l’autre extrémité des bandes de carton ensemble et glissé un baton verticalement entre l’assiette et le haut des bandes de carton. Une fois ce montage instable en place j’ai collé des feuilles de journaux entières à la colle à papier mâché. Puis collage de bandelettes normales. J’avais posé à côté une gourde de potion magique en fait cette gourde à compote remplie d’eau ;. Quand il est arrivé, il a du boire un peu de potion magique et déplacer le menhir, avant de pouvoir rentrer chez nous ! La chasse au trésor Astérix Pour l’anniversaire avec les copains, j’ai voulu organiser une chasse au trésor afin de les canaliser un peu et de les mener d’une activité à l’autre. J’ai trouvé plein d’idées sur ce site qui est une vraie mine pour organiser des chasses au trésor. Comme les invités avaient 5 ans environ, il fallait des activités assez courtes, simples et sans lecture. J’ai donc choisi de faire une chasse au trésor où chaque activité débouchait sur la découverte d’un personnage d’Astérix. Ce personnage étant également affiché quelque part dans la maison une porte, un bout de mur, au-dessus de l’activité suivante. Les tenues de gaulois. La 1ère étape consistait à s’équiper comme un gaulois. J’avais découpé des glaives dans du carton. Pour qu’ils soient un peu plus sympas, j’avais collé un peu de papier alu acheté pour l’occasion ^^ sur la lame et entouré la poignée de raphia, faute de enfants devaient décorer ces glaives à l’aide de feutres et de gommettes. J’avais également préparé des moustaches en papier, à colorier au feutre. Je les ai ensuite collées sur un bout de paille dans lequel j’ai passé un élastique spécial masque. Les enfants ont ainsi pu porter leurs moustaches de gaulois. Le chamboule-tout romain Une fois, tous les gaulois prêts, nous sommes partis à la recherche d’une garnison romaine. J’avais scotché des images de romains sur un jeu de chamboule-tout on peut le faire avec des boîtes à conserve aussi et chaque enfant a pu casser la pyramide de romain, chacun son glissais à chaque tour un morceau de puzzle fait maison un dessin collé sur un bout de carton, découpé derrière la pyramide. A la fin du jeu, les enfants devaient reconstituer le puzzle ça n’a pas été aussi simple que je pensais ^^. La pêche d’Ordralphabetix Le puzzle montrant Ordralphabetix, les enfants sont partis à sa recherche et ont trouvé un jeu de pêche à la ligne derrière la porte ! Chacun devait pêcher un poisson, sous lequel se trouvait collé le visage d’un personnage d’Astérix. J’avais mis à leur disposition une feuille avec tous les visages se trouvant sous les poissons + fois tous les poissons pêchés, les enfants ont pu découvrir l’intrus Abraracourcix et partir à sa recherche. Conseil dans la hutte d’Abraracourcix Chez Abraracourcix, se tenaient une grosse réunion avec plein de personnages sur fond coloré. Les enfants posaient des questions chacun leur tour, à la façon d’un Qui est-ce ? » pour éliminer les personnages. Ca n’a pas été très facile pour tous, mais ils ont fini par trouver Panoramix et par filer à sa hutte » la cuisine donc ^^. Potion magique ou pas Chez Panoramix, j’avais préparé 7 petits pots de potion magique, dont une seule était la bonne. La potion magique était celle qui devenait bleu quand on versait un liquide mystérieux dessus… Petit secret de fabrication une goutte de colorant alimentaire sous un peu de bicarbonate de soude dans un petit pot en verre. Du vinaigre et un peu de liquide vaisselle dans un verre. Comme pour le fameux volcan, réalisé ici. J’avais scotché un papier roulé façon parchemin sous chaque petit pot, celui sous le pot bleu représentant Obélix, le personnage suivant. Attention à ne pas s’emmêler les pinceaux lors de la distribution des pots et de donner le pot bleu en dernier pour faire durer le jeu. C’est le jeu qui a eu le plus de succès auprès des enfants. Par contre, j’avais mis trop de bicarbonate et il a fallut mélanger certains pots à la cuillère pour que le colorant, trop bien caché dessous, ressorte. Le menhir spécial d’Obélix Chez Obélix, c’est-à -dire, dans le jardin, se trouvait le gros menhir que j’avais fait pour l’anniversaire en famille. Nous avons demandé aux enfants de le porter chacun leur tour pour avoir une petite photo souvenir après avoir porté le menhir, ils pouvaient aller tirer sur la ficelle d’un petit menhir bien spécial accroché dans notre arbre. Bien sûr, c’est la dernière ficelle qui était la bonne et qui laissait s’échapper tous les bonbons et surprises de cette pinata ;. Pour faire la pinata, c’est assez simple un ballon de baudruche bien gonflé, posé sur un bol et recouvert de papier mâché. On fait une petite pointe comme on peu avec une boule de papier journal collée et recouverte de papier c’est sec, on crève le ballon avant de peindre le menhir en gris. On peint également une assiette en carton qui va venir se glisser dans le menhir pour le refermer le trou est normalement moins large que l’assiette. Avant de refermer la pinata avec l’assiette, il faut fixer des ficelles sur celle-ci. Une accrochée solidement dans un trou au centre de l’assiette j’ai renforcée avec un bout de carton pour éviter que l’assiette s’arrache quand on tire sur la ficelle et les autres un peu partout autour, tenues légèrement par un petit scotch. L’objectif est que ces ficelles se détachent toutes seules quand on tire dessus, alors que celle du centre entraînera l’assiette et ouvrira la n’oublie pas de remplir la pinata de bonbons emballés et autres petits jouets puis on glisse l’assiette en faisant quelques encoches tout le tour pour qu’elle rentre et ressorte plus facilement. Pour l’accrocher à l’arbre sans qu’elle ne s’arrache, j’ai passé une paille dans le haut et une ficelle dans la paille comme pour les moustaches ^^.J’ai préféré cette pinata à ficelles que la version où il faut taper dessus les yeux bandés. Avec 6 petits garçons à la maison j’avais moyennement envie de tenter… Et après cette chasse au trésor bonbons, gâteau, cadeaux et fiesta libre pour toute la tribu gauloise ! Voilà , j’espère que cet anniversaire Astérix vous inspirera si vous chercher des idées de gâteau ou d’activités à faire sur le thème des gaulois. Je vous mets mes fichiers à télécharger dans ma bibliothèque de fichiers ;. Désolée pour la qualité de certaines images, pdf creator a un peu de mal… Vous trouverez Les gabarits de moustache à colorier Le gabarit pour les glaives Le chamboule-tout romain étiquettes pour le chamboule-tout et puzzle Ordralphabetix La pêche à la ligne visages à coller sur les poissons, tableau à cocher et affichette pour la porte ou le mur Le conseil chez Abraracourcix les petites cartes à plier pour faire le Qui est-ce ? » et l’affichette pour la porte ou le mur La potion magique affichette pour la porte ou le mur et petit Obélix à coller sous la potion Les autres personnages Astérix pour l’atelier déco de glaives et moustaches, Obélix pour la pinata, Assurancetourix pour le coin musique et une affiche spéciale toilettes ; Amusez-vous bien et n’hésitez pas à me laisser un petit commentaire, par Toutatis ! Edit Pour d’autres idées, n’hésitez pas à consulter l’anniversaire sur le thème des couleurs ; Vous pouvez télécharger les fichiers à imprimer dans ma bibliothèque sur inscription en cliquant ci-dessous. Accéder aux fichiers à imprimer [kkstarratings]
Unefois qu'on la connecte, il peut être utile de configurer la manette Free sur PC en la calibrant : Aller dans le Panneau de Configuration, puis Matériel et Audio et Périphériques et imprimantes. La manette Free apparaît sous le nom de Generic USB Joystick. En faisant un clic droit dessus, on accède aux Paramètres des contrôleurs de jeu.
Dans le cadre de la semaine des mathématiques qui aura lieu du 9 au 15 mars 2020, nous avons sélectionné 10 jeux, activités ou idées tirées des blogs pédagogiques pour aborder les mathématiques d'une manière Jouer à Multi HérosMulti Héros est un jeu de société. Un beau jeu, avec des cartes, des dés et des chaque tour de jeu, le joueur doit réaliser des multiplications et choisir une stratégie pour affronter des menaces. Voir la vidéo explicative. Pourquoi jouer à ce jeu ?1. Le graphisme est très sympa. Le thème des super héros est La mécanique du jeu est "moderne", dans la lignée des jeux de société actuels qui plaisent aux enfants quel que soit leur âge et qui marchent !3. Une implication des élèves De nombreuses menaces pèsent sur le monde ouragan, séïsme, météorite, épidémie... 9 super-héros sont missionnés pour les combattre. Chaque héros a son propre pouvoir et va devoir en user pour écarter les menaces... en utilisant ses talents et connaissances en multiplication !A savoir - une partie dure de 15 à 20 minutes- de 2 à 4 joueurs- de 7 à 12 ans- mode simplifié pour les CE1-CE2 et mode inversé pour les collégiens - 19,50€ sur Participer à Mths en-vieMths en-vie rassemble des activités de maths basées - en général - sur des photos qui contiennent un élément utile pour résoudre un problème. Ce couple "une photo / un problème" permet d'ancrer dans le réel l'usage des maths et de questionner les élèves sur leur image 1 - image 2Exemples Quelles fractions sont représentées sur cette image ? Quelle distance va parcourir un automobiliste qui respecte ces indications ?Quoi de mieux que de regarder sur Twitter pour bien comprendre de quoi il s'agit Mths en-vie. Et vous trouverez bien d'autres informations sur le site web Mths en-vie. Comme les élèves aiment bien manipuler l'appareil-photo ou la tablette, ils sont en général inspirés -3. Visionner les capsules vidéos des FondamentauxConnaissez-vous les vidéos du site Les Fondamentaux, proposées par Canopé ? Non ?! Alors allez vite jeter un oeil sur ces petites capsules très bien faites et qui peuvent agrémenter une leçon de mathématiques ou bien servir d'introduction à une nouvelle notion classe inversée. Il en existe plusieurs dizaines, pour le cycle 3 surtout, mais aussi pour le cycle vidéos Les Fondamentaux, dans la catégorie Calcul4. S'exercer au calcul mental avec MathérosMathéros est une plateforme éditée par le site Mon Ecole et qui permet de s'entrainer au calcul mental de façon ludique. De nombreux jeux permettent d'apprendre des notions en manipulant, de s'entrainer en automatisant des procédures, et bien entendu, tout cela en s'amusant. Les jeux sont motivants et les apprentissages proposés sont adaptés et progressifs en fonction des réussites ou des difficultés. Chaque élève a un avatar de super-héros, qui évolue en fonction de ses progrès. L'enseignant, quant à lui, peut suivre les résultats de chacun de ses élèves via une interface dédiée et personnaliser les Manipuler, manipuler, manipuler !Voici pêle-mêle, quelques idées et ressources pour manipuler en numération en cycle 2Sur le blog de Bout de gomme, vous trouverez une quantité assez incroyable de matériel à télécharger et à imprimer et/ou à fabriquer avec trois fois rien des bouchons de bouteille par exemple pour travailler la numération en cycle 2. C'est bien pensé, c'est beau et c'est gratuit. Bref, une mine d'or quand on débute en CP ou CE1 ou que l'on aimerait bien s'affranchir un peu des d'atelier de numération sur le blog Bout de GommeLa Méthode Heuristique de MathématiquesOn entend beaucoup parler de cette méthode, applicable de la maternelle au CM2, notamment sur les réseaux sociaux. Elle a pour vocation d'enseigner les maths "autrement", avec plaisir et efficacité. Nous vous la présentons plus en détail dans notre article de blog qui y est consacré La Méthode Heuristique de MHMLes fractionsSi vous manquez d'idées pour aborder les fractions, nous ne pouvons que vous conseiller l'excellent article sur le sujet de Tablettes et Pirouettes. Elle y partage ses ressources pour manipuler cette notion partage de nourriture, matériel imprimé avec une imprimante 3D, logiciels et polices d'écriture pour créer facilement des documents élèves et des exercices, jeux de société, applications... Dans un article, Charivari à l'école présente un jeu de société pour lequel elle a eu un coup de coeur L'atelier des potions. Elle nous explique en quelque point en quoi ce jeu est extra pour travailler les fractions tout en s' de présentation de l'atelier des potionsLes LégosNe pas oublier les grands classiques intemporels quand on a une boîte de Legos/duplos à disposition, les manipulations sont infinies, quel que soit l'âge des élèves. Représentation du nombre, additions, multiplications, fractions, symétrie, aires, doubles et moitiés... Faites-vous plaisir !6. Faire de la programmationSi vous souhaitez vous lancer dans la programmation mais que vous n'osez pas ou ne savez pas trop par quoi commencer, nous vous conseillons cet article de Tablettes et Pirouettes sur la programmation à l'école. Elle commence par y déconstruire quelques aprioris, histoire de nous décomplexer. Et puis elle explique ensuite en quoi la programmation donne lieu à des projets riches d'enseignements, répondant à de nombreuses compétences des programmes. Enfin, elle y partage quelques ressources et Tablettes et PirouettesAutre ressource intéressante et gratuite le site Le chevalier de la programmation, découvert grâce à cet article de Charivari à l' Le chevalier de la Programmation7. Mettre en place le rituel "Chaque jour compte" et fêter le 100ème jour d'écoleTout est dans le titre ! Le rituel de comptage des jours permet de balayer les nombres ordinaux le premier jour, le centième jour... et cardinaux 10 jours écoulés depuis la rentrée. Les élèves progressent petit à petit dans leur représentation du nombre les petits nombres sont propices à revoir les représentations en constellations/doigts de la main/dé, puis on évolue vite vers les décompositions en unités/dizaines/centaines. Le rituel peut s'adapter à tous types de classe, quel que soit le matériel disponible ! Ce rituel est vraiment très bien expliqué sur le blog La classe de Sanleane. Comment le mettre en place, les activités rituelles, le matériel, etc. Il y a même une vidéo explicative pour se La classe de SanléaneLe centième jour d'école se veut festif pour aider les élèves à franchir ce cap symbolique sans appréhension... et découvrir toutes les facettes du nombre 100. Vous trouverez sur le blog de Lutin bazar plein d'idées pour rendre cette journée exceptionnelle en cycle ce n'est pas réservé aux élèves de CP-CE. En cycle 3 aussi la fête du centième jour peut donner lieu à des activités très riches, comme le proposent Tablettes et Pirouettes ou encore Maitresse de la Forêt. 8. Résoudre des énigmes en vidéo et jouer à un escape game mathématiqueLes énigmes mathématiques sont souvent un bon moyen de pousser les élèves à se creuser les méninges et à faire des maths "autrement" et sans en avoir l'air. Cela peut même devenir un rituel matinal en classe. Vous pouvez proposer des énigmes écrites bien sûr. De nombreux livres en proposent. Si vous disposez d'un TNI, vous pouvez également proposer des énigmes vidéos, comme celles proposées par le site de l'Université de Laval Canada.Le génial site Mon école, dont nous venons de présenter plus haut l'application Mathéros, propose également un tout nouvel Escape game pédagogique clé en main pour travailler les mathématiques. Pour le moment, seul l'épisode 1 est disponible MathDisparition. Vivement les épisodes suivants Episode 19. Mettre en place un centre de mathématiquesNous vous avions déjà parlé des centres, avec quelques exemples pour le français. Bien sûr, les centres fonctionnent aussi en mathématiques. Les élèves peuvent travailler plusieurs compétences de mathématiques par le biais de différentes activités, proposées aux élèves sur une période donnée. Les élèves peuvent tourner sur les différentes activités, ou la réaliser plusieurs fois, en avançant à leur rythme. L'enseignant s'assure du bon fonctionnement des activités, peut mener un atelier dirigé et proposer des temps de bilans sur les centres. Tout ceci est très clairement expliqué dans l'article du blog Mais que fait la maitresse ? Vous y trouverez des éclaircissements sur la différence entre centres et ateliers, des conseils et des pistes très concrètes pour l'organisation des centres et leur évaluation. Marina vous propose certains de ses outils de préparation et des liens vers un bon nombre de sites avec de bonnes idées. "Designed by brgfx / Freepik"Pour en savoir plus, nous vous conseillons l'ouvrage de Debbie Diller, Les centres de mathématiques. 10. Jouer à TetrisLa géométrie n'étant pas à l'honneur dans cet article, je vous propose de terminer par un jeu de sera l'occasion pour les élèves de découper avec précision des pièces de puzzle Tetris nommés tétriminos et de s'amuser à remplir un quadrillage en complétant les lignes avec des pièces piochées dans une la veine du pentamino en bois, chaque élève peut se fabriquer son jeu en papier. Si vous souhaitez une durée de vie plus importante, optez pour du papier un peu épais. Lien vers le fichier surNote BB cet article est idéologique avec une présentation tronquée des faits et des réalités. C’est le minimum que peut faire son auteur , une sorte de concession, pour avoir le droit d’être publié. Mais c’est un article écrit par quelqu’un de compètent qui défend un point de vue original, non conforme à celui des va-t-en guerre qui entourent Biden. Il est a la limite de ce que peuvent entendre les américains mais il ne franchit pas la ligne rouge qui le ferait taxer d’antipatriotisme. Les risques sous-estimés d’escalade catastrophique Par John J. Mearsheimer 17 août 2022 Fumée d’une frappe aérienne russe à Lviv, Ukraine, mars 2022Vladislav Sodel / Reuters Les décideurs politiques occidentaux semblent être parvenus à un consensus sur la guerre en Ukraine le conflit s’installera dans une impasse prolongée, et finalement une Russie affaiblie acceptera un accord de paix qui favorise les États-Unis et ses alliés de l’OTAN, ainsi que l’Ukraine. Bien que les responsables reconnaissent que Washington et Moscou peuvent escalader pour obtenir un avantage ou pour empêcher la défaite, ils supposent qu’une escalade catastrophique peut être évitée. Peu de gens imaginent que les forces américaines seront directement impliquées dans les combats ou que la Russie osera utiliser des armes nucléaires. Washington et ses alliés sont beaucoup trop cavaliers. JOHN J. MEARSHEIMER est R. Wendell Harrison Distinguished Service Professor of Political Science à l’Université de DE TITRES PAR JOHN J. MEARSHEIMER Jouer avec le feu en UkraineLes risques sous-estimés d’escalade catastrophiqueJohn J. Mearsheimer Articles recommandés Pourquoi la crise ukrainienne est la faute de l’Occident Les délires libéraux qui ont provoqué PoutineJohn J. Mearsheimer Et si la guerre en Ukraine devenait incontrôlable ? Comment se préparer à une escalade involontaire ©2022 Council on Foreign Relations, Inc. Tous droits réservés. EN PRIME Description horrifique des risques sous-estimés d’une escalade catastrophique. On peut ne pas partager tous les attendus du propos, à savoir une responsabilité partagée dans le refus de la seule solution, diplomatique, négociée. Mais Mearsheimer a l’immense mérite de dire les périls et surtout comment ceux-ci le conduisent à une conclusion que tout individu de bon sens ne peut que partager “On ne peut qu’espérer que les dirigeants des deux camps géreront la guerre de manière à éviter une escalade catastrophique. Mais pour les dizaines de millions de personnes dont la vie est en jeu, ce n’est qu’un maigre réconfort.” note et traduction de Danielle Bleitrach pour histoireetsociete illustration Peter Sellers le nazi fou dans docteur fol amour de Stanley Kubrick. A la différence près – et la Chine aujourd’hui en témoigne- que durant la guerre froide, l’existence de l’URSS, un camp communiste était un facteur de paix; garantie qui manque aujourd’hui aux peuples, alors que les nazis fous abondent et les partisans de la paix sont désorganisés. Mais ce qui commande notre point de vue est qu’un peuple qui a fait une révolution ne peut jamais l’oublier, le peuple russe et même ses dirigeants ne sont pas allés aussi loin que le régime de Kiev dans la négation. Des forces puissantes sont à l’œuvre en Russie et en Ukraine, pour agir sous le drapeau commun de la victoire contre le nazisme. C’est le fruit non seulement de nos a-priori idéologiques mais d’une rencontre de terrain. note de DB By John J. Mearsheimer 17 août 2022 Les décideurs occidentaux semblent être parvenus à un consensus sur la guerre en Ukraine le conflit s’installera dans une impasse prolongée, et finalement une Russie affaiblie acceptera un accord de paix qui favorise les États-Unis et leurs alliés de l’OTAN, ainsi que l’Ukraine. Bien que les responsables reconnaissent que Washington et Moscou peuvent s’intensifier pour obtenir un avantage ou pour empêcher la défaite, ils supposent qu’une escalade catastrophique peut être évitée. Peu de gens imaginent que les forces américaines seront directement impliquées dans les combats ou que la Russie osera utiliser des armes nucléaires. Washington et ses alliés sont beaucoup trop cavaliers. Bien qu’une escalade désastreuse puisse être évitée, la capacité des parties belligérantes à gérer ce danger est loin d’être certaine. Le risque est considérablement plus grand que ce que la sagesse conventionnelle contient. Et étant donné que les conséquences de l’escalade pourraient inclure une guerre majeure en Europe et peut-être même l’anéantissement nucléaire, il y a de bonnes raisons de s’inquiéter davantage. Pour comprendre la dynamique de l’escalade en Ukraine, commencez par les objectifs de chaque partie. Depuis le début de la guerre, Moscou et Washington ont considérablement augmenté leurs ambitions, et tous deux sont maintenant profondément engagés à gagner la guerre et à atteindre des objectifs politiques redoutables. En conséquence, chaque partie a de puissantes incitations à trouver des moyens de l’emporter et, plus important encore, d’éviter de perdre. En pratique, cela signifie que les États-Unis pourraient se joindre aux combats s’ils sont désespérés de gagner ou d’empêcher l’Ukraine de perdre, tandis que la Russie pourrait utiliser des armes nucléaires si elle est désespérée de gagner ou fait face à une défaite imminente, ce qui serait probable si les forces américaines étaient entraînées dans les combats. En outre, étant donné la détermination de chaque camp à atteindre ses objectifs, il y a peu de chances qu’un compromis significatif soit trouvé. La pensée maximaliste qui prévaut tant à Washington qu’à à Moscou donne à chaque partie encore plus de raisons de gagner sur le champ de bataille afin d’être en position de force pour dicter les termes de la paix éventuelle. En effet, l’absence d’une possible de solution diplomatique incite davantage les deux camps à gravir les échelons de l’escalade. Ce qui se trouve plus haut dans les échelons pourrait être quelque chose de vraiment catastrophique un niveau de mort et de destruction supérieur à celui de la Seconde Guerre mondiale. VISER HAUT Les États-Unis et leurs alliés ont d’abord soutenu l’Ukraine pour empêcher une victoire russe et aider à négocier une fin favorable aux combats. Mais une fois que l’armée ukrainienne a commencé à marteler les forces russes, en particulier autour de Kiev, l’administration Biden a changé de cap et s’est engagée à aider l’Ukraine à gagner la guerre contre la Russie. Il a également cherché à nuire gravement à l’économie russe en imposant des sanctions sans précédent. Comme l’a expliqué le secrétaire à la Défense Lloyd Austin en avril, nous voulons voir la Russie affaiblie au point qu’elle ne peut pas faire le genre de choses qu’elle a faites en envahissant l’Ukraine ». En effet, les États-Unis ont annoncé leur intention de faire sortir la Russie des rangs des grandes puissances. Qui plus est les USA ont liés leur propre réputation à l’ issue du combat; le president des USA Joe Biden a qualifié la guerre russe en Ukraine, de “génocide” et accusé le président russe Vladimir Poutine d” être un “criminel de guerre” qui devra affronter un ” procés pour crime de guerre “De telles déclarations rendent difficiles d imaginer un recul des Etats Unis; si la Russie l emportait en Ukraine, la position des USA dans le monde en souffrirait sérieusement ; les ambitions russes ont également à la sagesse conventionelle de l Ouest, Moscou n a pas envahi l Ukraine pour la conquérir et l intérer à la Grande Russie. Moscou était principalement concerné par empêcher l Ukraine de devenir la cloison occidentale sur la frontière russe ; Poutine et ses conseillers étaient particulièrement concernés par l intégration éventuelle de l Ukraine dans l OTAN. Le ministre des Affaires Etrangères, Sergey Lavrov, avait fait valoir ce point à la mi janvier, en déclarant lors d’une conférence de presse ” la clé de tout est la garantie que l OTAN ne se développera pas vers l’ EST”. Pour les dirigeants russes, la perspective de l adhésion de l Ukraine à l OTAN est, comme Poutine lui même l’ avait dit avant l invasion, ” une menace directe contre la sécurité de la RUSSIE”, une menace qui ne pourra être éliminée que par l entrée en guerre et faire de l Ukraine un Etat neutre ou le rendre défaillant . À cette fin, il semble que les objectifs territoriaux de la Russie se soient nettement élargis depuis le début de la guerre. Jusqu’à la veille de l’invasion, la Russie s’était engagée à appliquer l’accord de Minsk II, qui aurait maintenu le Donbas dans le giron de l’Ukraine. Cependant, au cours de la guerre, la Russie s’est emparée de larges pans de territoire dans l’est et le sud de l’Ukraine, et il est de plus en plus évident que Poutine a désormais l’intention d’annexer tout ou partie de ces terres, ce qui transformerait effectivement ce qui reste de l’Ukraine en un État croupion dysfonctionnel. La menace qui pèse aujourd’hui sur la Russie est encore plus grande qu’avant la guerre, principalement parce que l’administration Biden est désormais déterminée à faire reculer les gains territoriaux de la Russie et à paralyser définitivement sa puissance. Pour aggraver encore les choses pour Moscou, la Finlande et la Suède rejoignent l’OTAN, et l’Ukraine est mieux armée et plus étroitement alliée à l’Occident. Moscou ne peut pas se permettre de perdre en Ukraine, et elle utilisera tous les moyens à sa disposition pour éviter la défaite. Poutine semble convaincu que la Russie finira par l’emporter sur l’Ukraine et ses soutiens occidentaux. “Aujourd’hui, nous entendons dire qu’ils veulent nous vaincre sur le champ de bataille”, a-t-il déclaré début juillet. “Qu’est-ce que vous pouvez dire ? Qu’ils essaient. Les objectifs de l’opération militaire spéciale seront atteints. Il n’y a aucun doute à ce sujet.” L’Ukraine, pour sa part, a les mêmes objectifs que l’administration Biden. Les Ukrainiens sont déterminés à reconquérir le territoire perdu au profit de la Russie – y compris la Crimée – et une Russie plus faible est certainement moins menaçante pour l’Ukraine. En outre, ils sont convaincus de pouvoir gagner, comme l’a clairement indiqué le ministre ukrainien de la défense, Oleksii Reznikov, à la mi-juillet, lorsqu’il a déclaré “La Russie peut certainement être vaincue, et l’Ukraine a déjà montré comment.” Son homologue américain est apparemment d’accord. “Notre assistance fait une réelle différence sur le terrain”, a déclaré Austin dans un discours prononcé fin juillet. “La Russie pense qu’elle peut survivre à l’Ukraine – et nous survivre. Mais ce n’est que le dernier épisode de la série d’erreurs de calcul de la Russie.” En substance, Kiev, Washington et Moscou sont tous profondément déterminés à gagner aux dépens de leur adversaire, ce qui laisse peu de place au compromis. Ni l’Ukraine ni les États-Unis, par exemple, ne sont susceptibles d’accepter une Ukraine neutre ; en fait, l’Ukraine se rapproche chaque jour davantage de l’Occident. La Russie n’est pas non plus susceptible de restituer la totalité ou même la majeure partie du territoire qu’elle a pris à l’Ukraine, d’autant que les animosités qui alimentent depuis huit ans le conflit dans le Donbas entre les séparatistes pro-russes et le gouvernement ukrainien sont plus intenses que jamais. Ces intérêts contradictoires expliquent pourquoi tant d’observateurs pensent qu’un règlement négocié ne se produira pas de sitôt et prévoient donc une impasse sanglante. Ils ont raison sur ce point. Il existe trois voies fondamentales d’escalade inhérentes à la conduite de la guerre l’une ou les deux parties s’intensifient délibérément pour gagner, l’une ou les deux parties s’intensifient délibérément pour empêcher la défaite, ou les combats s’intensifient non pas par choix délibéré mais par inadvertance. Chaque voie est susceptible d’entraîner les États-Unis dans le combat ou de conduire la Russie à utiliser des armes nucléaires, voire les deux. L’AMÉRIQUE ENTRE EN JEU Une fois que l’administration Biden a conclu que la Russie pouvait être battue en Ukraine, elle a envoyé davantage d’armes et plus puissantes à Kiev. L’Occident a commencé à accroître la capacité offensive de l’Ukraine en lui envoyant des armes telles que le système de roquettes à lancement multiple HIMARS, en plus des armes “défensives” telles que le missile antichar Javelin. Au fil du temps, la létalité et la quantité des armes ont augmenté. Il faut savoir qu’en mars, Washington a opposé son veto à un projet de transfert d’avions de combat MiG-29 polonais à l’Ukraine, au motif que cela risquait d’intensifier le combat, mais en juillet, il n’a soulevé aucune objection lorsque la Slovaquie a annoncé qu’elle envisageait d’envoyer les mêmes avions à Kiev. Les États-Unis envisagent également de donner leurs propres F-15 et F-16 à l’Ukraine. Les États-Unis et leurs alliés forment également l’armée ukrainienne et lui fournissent des renseignements essentiels qu’elle utilise pour détruire des cibles russes clés. En outre, comme l’a rapporté le New York Times, l’Occident dispose d’un “réseau furtif de commandos et d’espions” sur le terrain en Ukraine. Washington n’est peut-être pas directement engagé dans les combats, mais il est profondément impliqué dans la guerre. Et il ne lui reste plus qu’un pas à franchir pour que ses propres soldats appuient sur la gâchette et ses propres pilotes sur les boutons. L’armée américaine pourrait s’impliquer dans les combats de diverses manières. Envisageons une situation où la guerre s’éternise pendant un an ou plus, et où il n’y a pas de solution diplomatique en vue ni de voie praticable vers une victoire ukrainienne. Dans le même temps, Washington cherche désespérément à mettre fin à la guerre, peut-être parce qu’il doit se concentrer sur l’endiguement de la Chine ou parce que les coûts économiques du soutien à l’Ukraine causent des problèmes politiques dans le pays et en Europe. Dans ces circonstances, les décideurs américains auraient toutes les raisons d’envisager de prendre des mesures plus risquées – comme l’imposition d’une zone d’exclusion aérienne au-dessus de l’Ukraine ou l’insertion de petits contingents de forces terrestres américaines – pour aider l’Ukraine à vaincre la Russie. Un scénario plus probable pour une intervention américaine se produirait si l’armée ukrainienne commençait à s’effondrer et que la Russie semblait susceptible de remporter une victoire majeure. Dans ce cas, étant donné l’engagement profond de l’administration Biden à empêcher cette issue, les États-Unis pourraient essayer de renverser la vapeur en s’impliquant directement dans les combats. On peut facilement imaginer des responsables américains croyant que la crédibilité de leur pays est en jeu et se convainquant qu’un recours limité à la force sauverait l’Ukraine sans inciter Poutine à utiliser des armes nucléaires. Alternativement, une Ukraine désespérée pourrait lancer des attaques à grande échelle contre des villes russes, en espérant qu’une telle escalade provoquerait une réponse massive de la Russie qui obligerait finalement les États-Unis à se joindre aux combats. Le dernier scénario d’implication américaine est celui de l’escalade par inadvertance sans le vouloir, Washington est entraîné dans la guerre par un événement imprévu qui s’amplifie. Peut-être que des avions de chasse américains et russes, qui sont entrés en contact étroit au-dessus de la mer Baltique, entrent accidentellement en collision. Un tel incident pourrait facilement dégénérer, étant donné les niveaux élevés de peur des deux côtés, le manque de communication et la diabolisation mutuelle. Ou encore, la Lituanie bloque le passage des marchandises sanctionnées qui traversent son territoire pour se rendre de Russie à Kaliningrad, l’enclave russe séparée du reste du pays. C’est ce qu’a fait la Lituanie à la mi-juin, mais elle a fait marche arrière à la mi-juillet, après que Moscou a clairement indiqué qu’elle envisageait des “mesures sévères” pour mettre fin à ce qu’elle considère comme un blocus illégal. Le ministère lituanien des affaires étrangères a toutefois refusé de lever complètement le blocus. La Lituanie étant membre de l’OTAN, les États-Unis se porteraient presque certainement à sa défense si la Russie attaquait le pays. Ou peut-être que la Russie détruit un bâtiment à Kiev ou un site d’entraînement quelque part en Ukraine et tue involontairement un nombre important d’Américains, tels que des travailleurs humanitaires, des agents de renseignement ou des conseillers militaires. Enfin, il est possible que les combats dans le sud de l’Ukraine endommagent la centrale nucléaire de Zaporizhzhya, contrôlée par les Russes et la plus grande d’Europe, au point d’émettre des radiations dans toute la région, ce qui amènerait la Russie à réagir de la même manière. Dmitri Medvedev, l’ancien président et premier ministre russe, a répondu de manière sinistre à cette éventualité en déclarant en août “N’oubliez pas qu’il y a aussi des sites nucléaires dans l’Union européenne. Et des incidents sont possibles là aussi”. Si la Russie devait frapper un réacteur nucléaire européen, les États-Unis entreraient presque certainement dans la bataille. Bien entendu, Moscou pourrait également être à l’origine de l’escalade. On ne peut écarter la possibilité que la Russie, qui cherche désespérément à stopper le flux d’aide militaire occidentale en Ukraine, frappe les pays par lesquels passe la majeure partie de cette aide la Pologne ou la Roumanie, qui sont toutes deux membres de l’OTAN. Il est également possible que la Russie lance une cyberattaque massive contre un ou plusieurs pays européens aidant l’Ukraine, causant de gros dégâts à ses infrastructures critiques. Une telle attaque pourrait inciter les États-Unis à lancer une cyberattaque de représailles contre la Russie. En cas de succès, Moscou pourrait répondre militairement ; en cas d’échec, Washington pourrait décider que la seule façon de punir la Russie serait de la frapper directement. De tels scénarios semblent tirés par les cheveux, mais ils ne sont pas impossibles. Et ils ne sont que quelques-unes des nombreuses voies par lesquelles ce qui est aujourd’hui une guerre locale pourrait se transformer en quelque chose de beaucoup plus grand et plus dangereux. EN AVANT LE NUCLÉAIRE Bien que l’armée russe ait fait d’énormes dégâts en Ukraine, Moscou a, jusqu’à présent, été réticent à l’escalade pour gagner la guerre. Poutine n’a pas augmenté la taille de ses forces par une conscription à grande échelle. Il n’a pas non plus pris pour cible le réseau électrique de l’Ukraine, ce qui serait relativement facile à faire et infligerait des dommages massifs à ce pays. En fait, de nombreux Russes lui ont reproché de ne pas mener la guerre plus vigoureusement. M. Poutine a reconnu ces critiques, mais a fait savoir qu’il s’engagerait dans une escalade si nécessaire. “Nous n’avons même pas encore commencé quelque chose de sérieux”, a-t-il déclaré en juillet, laissant entendre que la Russie pourrait faire et ferait plus si la situation militaire se détériorait. Qu’en est-il de la forme ultime de l’escalade ? Il existe trois circonstances dans lesquelles Poutine pourrait utiliser des armes nucléaires. La première serait que les États-Unis et leurs alliés de l’OTAN entrent dans la bataille. Non seulement cette évolution modifierait sensiblement l’équilibre militaire en défaveur de la Russie, augmentant considérablement la probabilité de sa défaite, mais cela signifierait également que la Russie mènerait une guerre entre grandes puissances à ses portes, qui pourrait facilement déborder sur son territoire. Les dirigeants russes penseraient certainement que leur survie est en danger, ce qui les inciterait fortement à utiliser des armes nucléaires pour sauver la situation. Au minimum, ils envisageraient des frappes de démonstration destinées à convaincre l’Occident de faire marche arrière. Il est impossible de savoir à l’avance si une telle mesure mettrait fin à la guerre ou la conduirait à une escalade incontrôlable. Dans son discours du 24 février annonçant l’invasion, Poutine a fortement laissé entendre qu’il aurait recours aux armes nucléaires si les États-Unis et leurs alliés entraient en guerre. S’adressant à “ceux qui pourraient être tentés d’intervenir”, il a déclaré “Ils doivent savoir que la Russie répondra immédiatement, et les conséquences seront telles que vous n’en avez jamais vues dans toute votre histoire.” Son avertissement n’a pas échappé à Avril Haines, directrice du renseignement national américain, qui a prédit en mai que Poutine pourrait utiliser des armes nucléaires si l’OTAN “intervient ou est sur le point d’intervenir”, en bonne partie parce que cela “contribuerait évidemment à donner l’impression qu’il est sur le point de perdre la guerre en Ukraine”. Dans le deuxième scénario nucléaire, l’Ukraine renverse la situation sur le champ de bataille par elle-même, sans implication directe des États-Unis. Si les forces ukrainiennes étaient sur le point de vaincre l’armée russe et de reprendre le territoire perdu par leur pays, il ne fait aucun doute que Moscou pourrait facilement considérer ce résultat comme une menace existentielle nécessitant une réponse nucléaire. Après tout, Poutine et ses conseillers ont été suffisamment alarmés par l’alignement croissant de Kiev sur l’Occident pour choisir délibérément d’attaquer l’Ukraine, malgré les avertissements clairs des États-Unis et de leurs alliés quant aux graves conséquences auxquelles la Russie serait confrontée. Contrairement au premier scénario, Moscou utiliserait des armes nucléaires non pas dans le cadre d’une guerre avec les États-Unis, mais contre l’Ukraine. Elle le ferait sans grande crainte de représailles nucléaires, puisque Kiev ne possède pas d’armes nucléaires et que Washington n’aurait aucun intérêt à déclencher une guerre nucléaire. En l’absence d’une menace claire de représailles, il serait plus facile pour Poutine d’envisager l’utilisation de l’arme nucléaire. Dans le troisième scénario, la guerre s’installe dans une impasse prolongée qui n’a pas de solution diplomatique et devient extrêmement coûteuse pour Moscou. Désespérant de mettre fin au conflit dans des conditions favorables, Poutine pourrait poursuivre l’escalade nucléaire pour gagner. Comme dans le scénario précédent, où il s’intensifie pour éviter la défaite, les représailles nucléaires américaines seraient hautement improbables. Dans les deux scénarios, la Russie est susceptible d’utiliser des armes nucléaires tactiques contre un petit nombre de cibles militaires, du moins dans un premier temps. Elle pourrait frapper des villes et des villages lors d’attaques ultérieures, si nécessaire. L’obtention d’un avantage militaire serait l’un des objectifs de la stratégie, mais le plus important serait de porter un coup qui changerait la donne – de créer une telle peur en Occident que les États-Unis et leurs alliés agiraient rapidement pour mettre fin au conflit dans des conditions favorables à Moscou. Il n’est pas étonnant que William Burns, le directeur de la CIA, ait fait remarquer en avril “Aucun d’entre nous ne peut prendre à la légère la menace que représente un recours potentiel à des armes nucléaires tactiques ou à des armes nucléaires à faible rendement.” LA CATASTROPHE On pourrait admettre que, bien que l’un de ces scénarios catastrophiques puisse théoriquement se produire, les chances sont faibles et devraient donc être peu préoccupantes. Après tout, les dirigeants des deux camps sont fortement incités à tenir les Américains à l’écart des combats et à éviter un usage limité du nucléaire, sans parler d’une véritable guerre nucléaire… Si seulement on pouvait être aussi optimiste. En fait, la vision conventionnelle sous-estime largement les dangers d’une escalade en Ukraine. Pour commencer, les guerres ont tendance à avoir une logique propre, ce qui rend difficile de prévoir leur déroulement. Quiconque affirme savoir avec certitude quel chemin prendra la guerre en Ukraine se trompe. La dynamique de l’escalade en temps de guerre est tout aussi difficile à prévoir ou à contrôler, ce qui devrait servir d’avertissement à ceux qui sont convaincus que les événements en Ukraine peuvent être gérés. En outre, comme l’a reconnu le théoricien militaire prussien Carl von Clausewitz, le nationalisme encourage les guerres modernes à s’intensifier jusqu’à leur forme la plus extrême, surtout lorsque les enjeux sont élevés pour les deux parties. Cela ne veut pas dire que les guerres ne peuvent pas être limitées, mais cela n’est pas facile. Enfin, étant donné les coûts stupéfiants d’une guerre nucléaire entre grandes puissances, le moindre risque qu’elle se produise devrait inciter chacun à réfléchir longuement à la direction que pourrait prendre ce conflit. Cette situation périlleuse crée une incitation puissante à trouver une solution diplomatique à la guerre. Malheureusement, il n’y a pas de règlement politique en vue, car les deux parties sont fermement engagées dans des objectifs de guerre qui rendent tout compromis presque impossible. L’administration Biden aurait dû collaborer avec la Russie pour régler la crise ukrainienne avant que la guerre n’éclate en février. Il est maintenant trop tard pour conclure un accord. La Russie, l’Ukraine et l’Occident sont bloqués dans une situation terrible, sans issue évidente. On ne peut qu’espérer que les dirigeants des deux camps géreront la guerre de manière à éviter une escalade catastrophique. Mais pour les dizaines de millions de personnes dont la vie est en jeu, ce n’est qu’un maigre réconfort. ABOUT THE AUTHOR JOHN J. MEARSHEIMER is R. Wendell Harrison Distinguished Service Professor of Political Science at the University of Chicago.Jouerou faire ? Pour parler des activités, on utilise principalement deux verbes : FAIRE et JOUER. Le verbe « jouer ». Le verbe JOUER est utilisé pour parler des sports d’équipe (souvent avec une balle ou un ballon), des jeux et des instruments de musique.. JOUER à + les sports d’équipe (ils jouent au tennis); JOUER du + instrument de musique